La P.A.C. pompe à chaleur
La pompe à chaleur :
Pourquoi « pompe à chaleur » ? tout simplement parce qu’on ne récupère pas l’énergie nécessaire en une seule fois mais qu’il faut la pomper petit à petit, c’est le principe de la thermodynamique. La PAC s’apparente de près au réfrigérateur. Elle a 4 pièces maîtresses, le compresseur qui est la pièce principale, le condenseur qui est un échangeur de chaleur et son circuit secondaire est le circuit de chauffage, le détendeur et l’évaporateur qui lui récupère la chaleur de la source froide. A l’intérieur de ces appareils circule un fluide frigorigène appelé aussi fluide de travail. On utilise le changement d’état physique liquide-vapeur (évaporation) et vapeur-liquide (condensation) du fluide.
- 1 Compresseur
- 2 Condenseur (échangeur de chaleur avec la source chaude)
- 3 Détendeur
- 4 Evaporateur (échangeur de chaleur avec la source froide)
- 5 Source froide eau,lycolée,air…) 6 Source chaude (chauffage)
On appelle « sources froides » la source où l’on va puiser la chaleur. Il en existe bon nombre mais les 3 principales utilisées aujourd’hui sont le sol, l’air et l’eau des nappes phréatiques. Elles tirent leurs énergies du rayonnement solaire.
PAC air extérieur/eau : On parle là « d’aérothermie ». Le puisage de l’air à l’avantage d’être moins coûteux mais ses caractéristiques physiques sont moins performantes. La faible chaleur spécifique de l’air va obliger à en véhiculer une quantité importante pour obtenir une bonne récupération d’énergie ce qui induit l’utilisation d’un ventilateur puissant (consommation d’énergie et bruits).
PAC eau/eau : Les nappes phréatiques constituent un très bon réservoir d’énergie car leurs températures restent constantes toute l’année. Le problème réside dans le fait qu’elles ne sont pas disponible partout ou qu’il est difficile de les pomper voir interdit. Plus performante que la PAC air/eau, sa mise en oeuvre à l’inconvénient d’être plus onéreuse.
PAC eau glycolée/eau : c’est la géothermie de surface. Le sol à la propriété d’emmagasiner l’énergie sur une assez longue période d’où une bonne stabilité des températures. Les fluctuations de ces températures ne varieront plus guère à partir d’une profondeur de 5 à 7 m. et se stabiliseront aux alentours de 7 à 12°. Deux façons de capter cette énergie : par capteurs horizontaux (tranchée ou décapage du sol) ou par sondes verticales (forages).
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